Concours de la meilleure histoire
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Concours de la meilleure histoire
*Quelque part près de Baie du butin*
"Marre Marre MARRE !
Deux jours que j'attends et toujours rien, pas même une botte...
Je vais finir par croire que je porte la poisse.
Dire que j'ai lu dans un livre qu'une personne y avait pêché le plus gros trésor de Kalimdor..Je demande de le voir moi ce trésor.
En plus si ça n'arrivait qu'à moi je n'aurai rien dit, mais voir ce sale gnome me prendre tout mes poissons m'enrage !"
*Une heure passe et au bonheur du gnome, le malheur du pêcheur persiste...*
"J'en peux plus...et voilà qu'il commence à se moquer. Allé continue de te marrer sale gnome, rira bien qui rira le dernier. Attends que j'attrappe le trésor et on verra qui de nous deux est le meilleur pêcheur !"
*A peine venait-il de finir sa phrase que sa canne fut emportée dans l'eau*
(C'est à vous...)
"Marre Marre MARRE !
Deux jours que j'attends et toujours rien, pas même une botte...
Je vais finir par croire que je porte la poisse.
Dire que j'ai lu dans un livre qu'une personne y avait pêché le plus gros trésor de Kalimdor..Je demande de le voir moi ce trésor.
En plus si ça n'arrivait qu'à moi je n'aurai rien dit, mais voir ce sale gnome me prendre tout mes poissons m'enrage !"
*Une heure passe et au bonheur du gnome, le malheur du pêcheur persiste...*
"J'en peux plus...et voilà qu'il commence à se moquer. Allé continue de te marrer sale gnome, rira bien qui rira le dernier. Attends que j'attrappe le trésor et on verra qui de nous deux est le meilleur pêcheur !"
*A peine venait-il de finir sa phrase que sa canne fut emportée dans l'eau*
(C'est à vous...)
Dernière édition par le Jeu 21 Sep - 14:40, édité 1 fois
Re: Concours de la meilleure histoire
Inquiet par ce curieux évenement, le pecheur ne dit mot. Regardant le petit Gnome avec un large sourire jaunâtre, la peur semblait s'être emparée de lui.
- Qui y a t'il ? pourquoi me regardes-tu ainsi ?
Le gnome resta silencieux pendant quelques instants, seul son regard vasillait entre le pêcheur et l'etendue d'eau.
Pourtant, l'eau restait calme, le soleil brillait de ses milles éclats et on entendait encore les commerçants du port de Baie du Butin crier
haut et fort les noms de quelques produits régionaux.
Quelques minutes s'étaient écoulées et toujours rien ne c'était produit.
Le pêcheur respirait de nouveau. Soulagé, il décida soudainement d'acquerir une nouvelle canne à pêche.
Se levant rapidement, il commença a faire quelques pas. Mais d'un coup brusque, le gnome retint le pêcheur en lui tenant fermement le genou.
Surpris par cette démarche, le pecheur, fronçant ses sourcils, se tourna furieusement vers le gnome.
Celui ci n'avait aucune animosité dans le regard mais plutot une certaine avidité qui laissait présager d'un nouvel évenement.
Levant son petit bras vers le large, il semblait à présent désigner un objet lointain.
Le pêcheur leva les yeux...
Loin au large de la grande mer, une vague noire s'approchait rapidement vers la côte.
Les oiseaux avaient arrêter de chanter et la nuit semblait s'être abattue soudainement. Seul quelques rayons du soleils perçaient
à travers une épaisse couche de nuage, éclairant le port de Baie du butin. La ville s'était arrêté de crier et le silence se faisait
très pesant.
Le pêcheur, éffrayé par cette nouvelle menace, tomba au sol. Le gnome, lui, restait sans bouger, le regard fixe vers la Grande Mer.
La vague était désormais à portée de vue. Elle semblait différentes de toutes les autres vagues. Elle semblait plus noire que l'ombre d'un dragon et de pales lueurs rouges débordaient à chaque houlements. A son sommet, milles crêtes semblaient s'être accumulées afin que même le plus grand géant des mers ne puisse l'écraser de son pied.
Elle était à présent très proche et de nouvelles formes apparaissaient plus clairement. Non lisse sur toute sa surface, l'immense vague avait une peau rocailleuse et brillante.
Le pecheur était à présent terrifié. Il ne voyait plus une vague mais dix milles morts gisant à la surface de l'eau. Toutes les races d'Azeroth s'y étaient rejoins et elles naviguaient à présent sans vie entre les houlements de la grande vague.
Pétrifié par cette si grande horreur, le pauvre pêcheur tenta de fermer les yeux. Sa tentative échoua quelques instants plus tard car l'odeur dégagée par ces dix milles cadavres était si forte que celui ci fut obligé de bloquer chacune de ses narines pour survivre.
- Petit Gnome, tu ne sembles pas surpris par cela, pourquoi ? que sais tu ?
Le gnome tourna la tête vers le pêcheur. Son regard était noir et vicieux.
- La mort arrive pour celui qui a pêché !
*Le pêcheur hésita... était-ce une de ces blagues Gnomes si réputées de par le monde ou un terrible présage qui allait s'abattre sur lui.*
Dans un silence absolu, le pêcheur regardait le gnome, essayant de dénicher la vérité.
Quand soudainement, un terrible grondement retentit au large de la mer. Comme mille cris de détresses, il aurait pu percer chaque oreille des vivants d'Azeroth.
La mer s'agita. Commes si milles volcans océaniques c'étaient formés précipitemment, l'eau jaillissait des entrailles de la Terre. De Terribles jaies s'agenouillaient sur les vagues de plus en plus hautes. La pluie tomba rapidement et l'orage grondait à tout va.
Une vision apocalyptique du monde d'Azeroth se dessinait devant les yeux du petit pecheur.
La Terre se mit à trembler et les roches sous-marines s'étaient décidées à flotter. Les arbres tombaient avec fracas et l'herbe avait jauni sous la boue tenieuse et débordante.
Au loin, on pouvait à présent apercevoir un gigantesque trou au beau milieu de l'ocean. Le tourbillon de la grande Mer s'était déchainé et emportait tout sur son passage.
Le gnome regarda le pecheur et lui dit enfin :
- Les royaumes de l'est ont désormais disparu, seul Kalimdor est encore sur pied
A la veille d'une ère nouvelle pour notre monde, le pêcheur, sans plus aucune férocité envers son nouvel ami, lui dit alors :
- Nous allons mourir ?
Le gnome réfléchi, et finit par lui répondre :
- c'est probable en effet. Je suis râvi de vous avoir connu !
Mais contre toute attente, un cor puissant et fort résonna derrière eux. Cents chevaliers prirent place autour d'eux. Leurs armures étaient belles et leurs armes semblaient avoir été fabriquées par les plus grands forgerons. Ils se distinguaient tous de leur races Hordique et de leur compétences.
Ainsi, guerriers, chamans, druides, démonistes, chasseurs, prêtres et voleurs s'étaient réunit pour vaincre le nouveau mal d'Azeroth.
Un druide s'avança vers le pêcheur. Il lui tendit un objet que le pêcheur connaissait bien : sa canne perdue quelques heures auparavant.
- Cher pêcheur, je suis navré de cet incident. Depuis quelques semaines, un terrible hydre parcours les mers à la recherche de trésors.
Nous l'avons retrouvé recemment près du port de Baie du Butin mais pour ne pas paniquer les habitants de la ville, nous n'avons dit mots.
Il se trouve que cet hydre à découvert le trésor que vous alliez pêcher...
- Et... que se passe t'il ? Qu'arrive t'il au monde ?
- Cet hydre, dont nous vous avons parlé, n'est pas là sans raison. Nous pensons qu'il est contrôlé par un grand mage.
- Et qui est-il ?
- Nous l'ignorons malheureusement. Le trésor que vous aviez trouvé était l'un des plus grand secret du monde. Il s'agissait en réalité d'une Pierre des plus rares. Nous pensons qu'elle est à l'origine de tout ce qui c'est produit ces dernières heures. C'est ce parchemin qui nous a permi d'en déduire cela.
Et le druide présenta le parchemin au pêcheur :
... Je me nomme ....eras,
Je sens que la fin est proche,... Toi qui
trouvera ce message...Je te livre mon plus
grand secret,...... Dans l'océan, reste cachée...
.......... une orbe de pierre..........
...............Detruire................
La mort arrive pour celui qui a........
................................Sarg....
- Détruire le monde ?
- En effet, il s'agirait de Sargeras, il fut le plus grand meurtrier de notre temps bien qu'il fut vaincu par Aegwynn. Le problème est qu'une personne s'est aujourd'hui emparée de son secret pour mener à bien l'ancienne mission de détruire le monde.
*Les yeux du pêcheur s'illuminèrent alors en relisant le parchemin*
Il tourna vivement la tête pour chercher le petit gnome mais celui ci semblait avoir disparu. Il expliqua alors aux Grands chevaliers :
- Cette dernière phrase : La mort arrive pour celui qui a... , un gnome qui m'accompagnait avant votre arrivée l'a prononcée.
- Vous en êtes sûr ?
- Certain ! Qui plus est, la façon dont-il me l'a présentée était étrange. Il avait l'air furieux et vicieux à la fois.
- Nous devons donc le retrouver au plus vite ! Voulez vous nous accompagner ?
- Je ne sais même pas qui vous êtes...
- Nous sommes le clan Briznuk, ceux qui ne ratent jamais leurs cous ! Et pour sûr, nous ne raterons pas celui là.
FIN
- Qui y a t'il ? pourquoi me regardes-tu ainsi ?
Le gnome resta silencieux pendant quelques instants, seul son regard vasillait entre le pêcheur et l'etendue d'eau.
Pourtant, l'eau restait calme, le soleil brillait de ses milles éclats et on entendait encore les commerçants du port de Baie du Butin crier
haut et fort les noms de quelques produits régionaux.
Quelques minutes s'étaient écoulées et toujours rien ne c'était produit.
Le pêcheur respirait de nouveau. Soulagé, il décida soudainement d'acquerir une nouvelle canne à pêche.
Se levant rapidement, il commença a faire quelques pas. Mais d'un coup brusque, le gnome retint le pêcheur en lui tenant fermement le genou.
Surpris par cette démarche, le pecheur, fronçant ses sourcils, se tourna furieusement vers le gnome.
Celui ci n'avait aucune animosité dans le regard mais plutot une certaine avidité qui laissait présager d'un nouvel évenement.
Levant son petit bras vers le large, il semblait à présent désigner un objet lointain.
Le pêcheur leva les yeux...
Loin au large de la grande mer, une vague noire s'approchait rapidement vers la côte.
Les oiseaux avaient arrêter de chanter et la nuit semblait s'être abattue soudainement. Seul quelques rayons du soleils perçaient
à travers une épaisse couche de nuage, éclairant le port de Baie du butin. La ville s'était arrêté de crier et le silence se faisait
très pesant.
Le pêcheur, éffrayé par cette nouvelle menace, tomba au sol. Le gnome, lui, restait sans bouger, le regard fixe vers la Grande Mer.
La vague était désormais à portée de vue. Elle semblait différentes de toutes les autres vagues. Elle semblait plus noire que l'ombre d'un dragon et de pales lueurs rouges débordaient à chaque houlements. A son sommet, milles crêtes semblaient s'être accumulées afin que même le plus grand géant des mers ne puisse l'écraser de son pied.
Elle était à présent très proche et de nouvelles formes apparaissaient plus clairement. Non lisse sur toute sa surface, l'immense vague avait une peau rocailleuse et brillante.
Le pecheur était à présent terrifié. Il ne voyait plus une vague mais dix milles morts gisant à la surface de l'eau. Toutes les races d'Azeroth s'y étaient rejoins et elles naviguaient à présent sans vie entre les houlements de la grande vague.
Pétrifié par cette si grande horreur, le pauvre pêcheur tenta de fermer les yeux. Sa tentative échoua quelques instants plus tard car l'odeur dégagée par ces dix milles cadavres était si forte que celui ci fut obligé de bloquer chacune de ses narines pour survivre.
- Petit Gnome, tu ne sembles pas surpris par cela, pourquoi ? que sais tu ?
Le gnome tourna la tête vers le pêcheur. Son regard était noir et vicieux.
- La mort arrive pour celui qui a pêché !
*Le pêcheur hésita... était-ce une de ces blagues Gnomes si réputées de par le monde ou un terrible présage qui allait s'abattre sur lui.*
Dans un silence absolu, le pêcheur regardait le gnome, essayant de dénicher la vérité.
Quand soudainement, un terrible grondement retentit au large de la mer. Comme mille cris de détresses, il aurait pu percer chaque oreille des vivants d'Azeroth.
La mer s'agita. Commes si milles volcans océaniques c'étaient formés précipitemment, l'eau jaillissait des entrailles de la Terre. De Terribles jaies s'agenouillaient sur les vagues de plus en plus hautes. La pluie tomba rapidement et l'orage grondait à tout va.
Une vision apocalyptique du monde d'Azeroth se dessinait devant les yeux du petit pecheur.
La Terre se mit à trembler et les roches sous-marines s'étaient décidées à flotter. Les arbres tombaient avec fracas et l'herbe avait jauni sous la boue tenieuse et débordante.
Au loin, on pouvait à présent apercevoir un gigantesque trou au beau milieu de l'ocean. Le tourbillon de la grande Mer s'était déchainé et emportait tout sur son passage.
Le gnome regarda le pecheur et lui dit enfin :
- Les royaumes de l'est ont désormais disparu, seul Kalimdor est encore sur pied
A la veille d'une ère nouvelle pour notre monde, le pêcheur, sans plus aucune férocité envers son nouvel ami, lui dit alors :
- Nous allons mourir ?
Le gnome réfléchi, et finit par lui répondre :
- c'est probable en effet. Je suis râvi de vous avoir connu !
Mais contre toute attente, un cor puissant et fort résonna derrière eux. Cents chevaliers prirent place autour d'eux. Leurs armures étaient belles et leurs armes semblaient avoir été fabriquées par les plus grands forgerons. Ils se distinguaient tous de leur races Hordique et de leur compétences.
Ainsi, guerriers, chamans, druides, démonistes, chasseurs, prêtres et voleurs s'étaient réunit pour vaincre le nouveau mal d'Azeroth.
Un druide s'avança vers le pêcheur. Il lui tendit un objet que le pêcheur connaissait bien : sa canne perdue quelques heures auparavant.
- Cher pêcheur, je suis navré de cet incident. Depuis quelques semaines, un terrible hydre parcours les mers à la recherche de trésors.
Nous l'avons retrouvé recemment près du port de Baie du Butin mais pour ne pas paniquer les habitants de la ville, nous n'avons dit mots.
Il se trouve que cet hydre à découvert le trésor que vous alliez pêcher...
- Et... que se passe t'il ? Qu'arrive t'il au monde ?
- Cet hydre, dont nous vous avons parlé, n'est pas là sans raison. Nous pensons qu'il est contrôlé par un grand mage.
- Et qui est-il ?
- Nous l'ignorons malheureusement. Le trésor que vous aviez trouvé était l'un des plus grand secret du monde. Il s'agissait en réalité d'une Pierre des plus rares. Nous pensons qu'elle est à l'origine de tout ce qui c'est produit ces dernières heures. C'est ce parchemin qui nous a permi d'en déduire cela.
Et le druide présenta le parchemin au pêcheur :
... Je me nomme ....eras,
Je sens que la fin est proche,... Toi qui
trouvera ce message...Je te livre mon plus
grand secret,...... Dans l'océan, reste cachée...
.......... une orbe de pierre..........
...............Detruire................
La mort arrive pour celui qui a........
................................Sarg....
- Détruire le monde ?
- En effet, il s'agirait de Sargeras, il fut le plus grand meurtrier de notre temps bien qu'il fut vaincu par Aegwynn. Le problème est qu'une personne s'est aujourd'hui emparée de son secret pour mener à bien l'ancienne mission de détruire le monde.
*Les yeux du pêcheur s'illuminèrent alors en relisant le parchemin*
Il tourna vivement la tête pour chercher le petit gnome mais celui ci semblait avoir disparu. Il expliqua alors aux Grands chevaliers :
- Cette dernière phrase : La mort arrive pour celui qui a... , un gnome qui m'accompagnait avant votre arrivée l'a prononcée.
- Vous en êtes sûr ?
- Certain ! Qui plus est, la façon dont-il me l'a présentée était étrange. Il avait l'air furieux et vicieux à la fois.
- Nous devons donc le retrouver au plus vite ! Voulez vous nous accompagner ?
- Je ne sais même pas qui vous êtes...
- Nous sommes le clan Briznuk, ceux qui ne ratent jamais leurs cous ! Et pour sûr, nous ne raterons pas celui là.
FIN
Tauro- Grunt Briznuk
- Nombre de messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Concours de la meilleure histoire
Evidemment pas préparé à ce brusque mouvement, notre pécheur tombe à l'eau.
*PLOUF* Ben oui, pas juste un petit *plouf* : notre héros est un tauren druide, alors c'est un bon gros *PLOUF* des familles qui accompagne sa chute.
Où en étais-je... Ah oui ! Il tombe à l'eau. Comme tout le monde le sait, l'eau des ports est sale par nature, mais celle des ports gobelins est bien pire !! Si bien que notre Brouteur (eh oui, c'est son nom !! ) ne peut même pas voir ce qui est au bout de sa canne à pêche et qui, pourtant, continue à l'emmener toujours plus profondément et plus loin dans la mer, l'éloignant chaque seconde un peu plus de cette plage tout près de baie du butin.
Ca doit bien faire deux minutes que Brouteur est plongé dans l'eau, et il commence à suffoquer. Il arrêterait bien là sa mésaventure, mais il se rappelle tout d'abord qu'il était un peu là pour en avoir une (d'aventure), et ensuite qu'il n'a pas un rond et qu'il ne pourrait pas se racheter une canne à pêche. Courageusement, il se cale la canne à pêche entre ses machoires et entreprend sa transformation en créature marine. (Il déteste cette forme par trop ridicule, mais bon, il est loin de la plage à présent : personne ne le verra dans cet état!)
A présent qu'il peut respirer tranquillement, il perd complètement la notion du temps : depuis quand est-il dans l'eau à poursuivre cette proie étrange qui ne semble pas se fatiguer? Une minute? deux heures? vingt ans? Non, vraiment, il ne saurait le dire ! Mais à mesure qu'ils s'éloignent du port de Baie-Du-Butin, sa proie et lui, il sent avec joie que l'eau se purifie et s'éclaircit, lui laissant apercevoir... deux jambes vertes ornées d'ailerons et de grands pieds palmés... UN NAGA !!!!!!!
Il déteste ces bestioles stupides et veules, et, poussé par un élan de haine, il tente d'accélérer pour tuer cette horreur marine mais, étrangement, celle ci se cale sur son allure et accélère de la même façon.
<mais comment donc fait-elle? Je n'ai jamais vu de naga aussi fort, aussi endurant et aussi rapide? Pourquoi donc m'emmène-t-il au lieu de mattaquer?> pense Brouteur.
La colère cède le pas à la curiosité, mais aussi à la peur : les nagas ne sont pas intelligents, ils ne tendent pas de pièges et n'emportent pas les gens au fond de la mer. Ils attaquent en groupe, de façon sauvage et stupide, se font massacrer et si, d'aventure, l'un d'entre eux en réchappe, il s'enfuit comme un lâche. L'attitude de celui là n'est pas naturelle : elle a dû lui être soufflée par une autre créature... Une créature qui avait un plan précis... une créature intelligente.
Mais pendant qu'il se pose toutes ces questions, le naga continue d'avancer dans les profondeurs de l'océan, emportant le duide avec lui. Durant cette course éffrénée, Brouteur croise de nombreuses autres créatures : hydres marines, furies, requins... mais, loin de les attaquer, le naga et lui, comme le voudrait l'ordre naturel des choses, ces prédateurs des eaux profondes les regardent et les laissent avancer toujours plus loin...
A présent, Brouteur et le naga sont si loin sous la surface de l'océan qu'il y fait aussi sombre qu'une nuit sans lune et sans étoile. Si le tauren n'avait pas déjà perdu tout sens de l'orientation, il aurait suffi de cela pour qu'il le perdît définitivement. Il ne sait même plus pourquoi il s'accroche ainsi à la canne à pêche, il ne se demande même plus jusqu'où cette course allait durer. Il fait froid, noir, et, qui plus est, l'eau a un gout étrange, corrompu. Peu à peu, il semble au jeune druide que l'atmosphère (si l'on peut utiliser ce mot en parlant d'un environnement aquatique) s'éclaircit, qu'il y voit plus clair. Son impression ne tarde pas à se justifier : il voit à nouveau les palmes répugnantes du naga-bizarre.
Son coeur fait un bond dans sa poitrine : <peut-être qu'il est remonté à la surface? > espère Brouteur. Mais presque immédiatement, ses espoirs sont réduits à néant : il apercoit enfin la source de la lumière et constate qu'elle est placée sur le fond de l'océan qu'il apercoit à présent, loin en dessous de lui. Au fur et à mesure qu'il se rapproche de cette lumière aux tons verts et qu'il distingue de mieux en mieux ce qui l'entoure, il se rend compte qu'elle provient d'une pierre, placée à même la vase, et qu'un grand nombre de nagas et autres bêtes à palmes l'entourent et semblent la vénérer.
Lorsqu'il voit cette scène plus qu'étrange, Brouteur, réveillé par la lumière, tente de s'enfuir, mais ses machoires refusent de lâcher la canne et ses nageoires continuent de le propulser en avant. Enfin, le naga transperce la foule marine et se place, Brouteur toujours accroché à sa canne à pêche, face au plus laid et gigantesque naga qui ait jamais nagé dans les océans d'Azeroth. De sa tête ornée de piquants rouge sang émane une aura d'intelligence maligne, perverse et nauséabonde (oui, parfaitement, nauséabonde ! Ne contredisez jamais un conteur, il a toujours raison ! ). Cette créature prend alors la parole :
*s'adressant au naga-bizarre*
- Tu nous a ramené la proie que nous t'avions demandé? Es-tu sûr de ne t'être pas trompé?
Le naga, terrorisé, ne peut qu'aquiescer, paralysé d'effroi face à cette chose qu'il semble considérer comme son maître.
-Bien. Va joindre tes prière à celles des autres, répond la créature."
Se tournant vers Brouteur, elle reprend la parole : "Ainsi, tu es bien un représentant des ennemis d'Ulglash, mon maître? "
Brouteur se demande bien ce qui lui arrive. Il était venu à Baie-Du-Butin pour trouver un trésor, et voilà qu'un naga géant lui parlait d'un monstre de bonne femme, au fin fond de l'océan, au milieu d'une foule de créatures dont certaines passaient pour avoir disparu... Trop, beaucoup trop pour un druide pas trop doué, même pas fichu de prouver à un gnome que les taurens aussi savent pêcher...
"Mais de quoi parlez vous", tente-t-il de répondre, sauf que vu qu'il est toujours transformé, ça ressemble plutot à ça : "ggrrrrrroubl graaablub".
"Reprend ta forme originelle, druide, que je sache si tu es celui que je cherche ! Ne crains pas pour ta vie : tu ne mourras pas dans l'instant" (eh ouais, faut croire que les nagas géant ont la tchatche...)
Pas trop rassuré, notre héros reprend sa forme quand même et constate, surpris, qu'une bulle d'air le protège de l'eau et lui permet de respirer. Mais à peine les cornes ont-elles repoussé sur son front que la compagnie commence à chuchoter, trépigner et hurler. Alors là, brouteur est complètement paumé...
"Mais que se passe-t-il, à la fin? " demande-t-il.
"Puisque tu vas mourir, il est juste que tu saches à quelles fins ton sacrifice sera destiné, reprend le Naga géant. Je suis Iyiskaar, serviteur et représentant de mon maître, Ulglash. Ulglash fut, il y a des millénaires, le seigneur de ce monde autrefois presque entièrement marin. Mais, sur les quelques rochers qui dépassaient des flots, des créatures naquirent et fomentèrent une rebellion. A l'aide de la magie, ils repoussèrent peu à peu les flots, sans que mon maître ne le remarque, et ils finirent par déclarer la guerre à mon maître. Au bout d'une guerre qui dura des années, les créatures de la terre triomphèrent des serviteurs d'Ulglash, mais ne purent le vaincre. Ils le bannirent donc ailleurs par un portail, dans un endroit d'où il ne pourrait pas sortir et cachèrent le sceau qui fermait le portail quelque part, dans un glacier, au sommet d'une haute montagne. Mais les millénaires passant, nous, les nagas, retrouvèrent notre force, la montagne s'affaissa, la glacier fondit et nous conquîmes la plupart des points d'eau de la terre d'azeroth, à la recherceh du sceau légendaire. Le glacier aussi. Nous ramenâmes la pierre à l'endroit qu'elle n'aurait jamais dû quitter, c'est à dire ici même, dans l'océan qui vit naître Ulglash."
Iyiskaar nage plus près de la pierre et, ayant enlevé la vase qui s'était déposée dessus, il commence à lire les glyphes qui apparaissent à sa surface :
" Deux forces, autrefois, terrassèrent le puissant Ulglash, seigneur des eaux : la première fut la Terre, traîtresse qui le chassa d'Azeroth, et la seconde fut l'Equilibre, fils de la terre, qui imposa sa loi selon laquelle toute force maléfique s'oppose à une force bénéfique, empêchant ainsi le monde de tomber dans le chaos. Ces deux forces devront être sacrifiées sur le sceau qui enferma Ulglash pour qu'il revienne au monde, alliées dans le sang d'une même victime... Ici s'arrête la prophétie."
Après avoir entendu ces mots, Brouteur, qui ne faisait déjà pas le fier avant, est à présent totalement fou de terreur. Mais pour la première fois de sa vie, ce n'est pas pour lui qu'il a peur, mais pour Azeroth tout entier. Il repense à sa mère, qui l'attend quelque part dans les tarides, au druide qui fut son maître, un tauren au caractère irascible, qui lui en avait fait voir plus d'une, mais qui avait un coeur d'or. Il se rapelle Mesa de nuage rouge, le village de son enfance, Reflet de lune, celui où il avait appris à respecter le monde. Il pense aux gens de l'alliance, dont il était persuadé qu'un jour, ils finiraient par s'entendre avec les gars de la horde.
Les bonnes femmes de son village le menacaient souvent d'appeler le monstre Ulglash, lorsqu'il ne faisait pas ses corvées, où lorsqu'il piquait un bouquet à la tente pour aller le grignoter dans un coins... Qu'avaient-elles pu lui dire qui pourrait lui servir aujourd'hui? Quel détail? N'importe quoi pourvu que le monde qu'il aimait ne sombra pas dans le néant?
Interrompant Brouteur dans ses pensées, Iyiskaar reprend la parole :
"Pendant longtemps, nous cherchions quelle créature pouvait être le receptacle des pouvoirs de la terre et de l'équilibre... Nous pensions qu'il fallait tuer un chaman pour sacrifier symboliquement la terre, et d'un druide pour sacrifier l'équilibre. Mais comment faire pour qu'une même personne soit à la fois chaman et druide? Ce n'est que récemment que j'ai compris que les taurens, quels qu'ils soient, avaient tous en eux la puissance de celle qu'ils appellent la Terre-Mère.
A partir de là, n'importe quel tauren druide faisait l'affaire. J'ai donc envoyé Trthrris chercher un druide à baie-du-butin, après lui avoir expliqué que vous ne vous déplacez que rarement dans une protection magique repérable facilement pour un oeil exercé. Tu as été le premier druide qu'il ait trouvé, et tu seras celui qui fera revenir Ulglash de cet autre monde où il a été envoyé. Mais, ajoute le naga d'un air vicieux, que cela ne te chagrine pas : ta mort te rendras très célèbre et très apprécié au sein du peuple marin."
Le naga fait signe à l'un de ses frère dégénéré et celui-ci fait un pas en avant. Dans sa main palmée, il tient un long poignard à la lame sinueuse et piquetée de rouille. Iyiskaar s'en saisit et profère une série de sifflement stridents, repris par l'assemblée en transe.
Alors que quelques minutes auparavant, Brouteur aurait tout tenté pour sauver le monde, il serait allé jusqu'à se tuer lui-même s'il l'avait pu, pour qu'il soit impossible à Iyiskaar de le faire, il comprend soudain l'inanité de cet acte. Quelques secondes avant que le naga n'enfonce la pointe émoussée du kriss entre ses côtes, il se rend compte que le monde terrestre existe depuis trop longtemps pour être ainsi détruit. Après tout, le fond de l'océan n'est-il pas lui-même composé de terre? Quoi qu'il arrive, l'équilibre sera préservé et la Terre existera toujours. Dans un accès de foi et de confiance dans le monde lui-même, notre tauren réussit à trouver la force d'accepter sa mort, convaincu jusque dans chacune des fibres de son corps que sa mort ne servira pas la cause d'Ulglash.
Une grande douleur lui traverse la poitrine : Iyiskaar a frappé. Peut être que la créature a mal visé, peut être est-ce parce qu'elle avait envie que Brouteur se sente mourir, toujours est-il qu'il ne toucha pas le coeur. Immédiatement, la lumière verte du Sceau se teinte de pourpre, et la terre vaseuse du fond de la mer laisse échapper un grondement sourd, qui grandit à chaque seconde. L'eau vibre, et, depuis la surface, on pourrait même commencer à apercevoir de petites vagues à la surface de l'eau, loin au large e la côte.
Sentant sa vie d'échapper avec son sang (toujours rêvé de sire un truc dans ce genre là ^^), Brouteur s'adresse une dernière fois la parole à l'immonde naga qui lui adresse un sourire sadique barbelé de dents acérées :
"Tues moi, puisque ton maître te l'ordonne. Quant à moi, cela ne me fait ni chaud ni froid : je retournerai sous peu dans le sein de la Terre-Mère... La mort ne me fait... pas peur..."
Au moment même où le héros de cette histoire (oui, à présent, après une telle preuve de courage et d'abnégation, on peut l'appeler héros !) prononce ses dernières paroles, la terre et l'eau cessent de vibrer, et c'est la pierre qui se met à trembler. Sa lumière semble baisser peu à peu, tandis que le sceau grince et crisse de manière insupportable pour les nagas, qui enserrent leur tête de leurs pattes. Puis, pendant une seconde, on croirait que le monde a été détruit : le silence s'installe et la pierre cesse complètement d'éclairer cette scène infernale. Soudain, elle explose en des miliers de petits morceaux phosphorescents, acérés comme des faux, qui se plantent chacun, qui dans la poitrine, qui dans la tête, qui dans le dos d'un naga.
L'un de ces éclats, le plus gros, vint se planter dans la poitrine d'Iyiskaar. Il venait de la face cachée de la Pierre, celle qui était contre la terre. Sur ce morceau de pierre, Brouteur put lire, juste avant de rendre son dernier soupir : "... ictime non consentante". Il sut alors que sa confiance dans la force qu'il avait toujours servi était justifiée, et il mourut avec le sourire aux lèvres : le Sceau avait refusé l'offrande d'Iyiskaar et avait explosé, privant les nagas d'une seconde chance.
Ainsi se termine l'histoire (un peu longue, je vous l'accorde et j'espère que vous me pardonnerez) de Brouteur, le Tauren qui, sût sauvegarder l'équilibre du monde en contrebalançant, par sa foi et sa confiance dans l'Equilibre, la haine sans borne qu'éprouvait Iyiskaar et les siens à l'égard de la Terre et du Bien.
PS : au départ, Ulglash devait s'appeler "Ktuhlu" et Iyiskaar devait s'appeler "le chaos rampant", mais je me suis dit que les amateurs risquaient de voir la référence
*PLOUF* Ben oui, pas juste un petit *plouf* : notre héros est un tauren druide, alors c'est un bon gros *PLOUF* des familles qui accompagne sa chute.
Où en étais-je... Ah oui ! Il tombe à l'eau. Comme tout le monde le sait, l'eau des ports est sale par nature, mais celle des ports gobelins est bien pire !! Si bien que notre Brouteur (eh oui, c'est son nom !! ) ne peut même pas voir ce qui est au bout de sa canne à pêche et qui, pourtant, continue à l'emmener toujours plus profondément et plus loin dans la mer, l'éloignant chaque seconde un peu plus de cette plage tout près de baie du butin.
Ca doit bien faire deux minutes que Brouteur est plongé dans l'eau, et il commence à suffoquer. Il arrêterait bien là sa mésaventure, mais il se rappelle tout d'abord qu'il était un peu là pour en avoir une (d'aventure), et ensuite qu'il n'a pas un rond et qu'il ne pourrait pas se racheter une canne à pêche. Courageusement, il se cale la canne à pêche entre ses machoires et entreprend sa transformation en créature marine. (Il déteste cette forme par trop ridicule, mais bon, il est loin de la plage à présent : personne ne le verra dans cet état!)
A présent qu'il peut respirer tranquillement, il perd complètement la notion du temps : depuis quand est-il dans l'eau à poursuivre cette proie étrange qui ne semble pas se fatiguer? Une minute? deux heures? vingt ans? Non, vraiment, il ne saurait le dire ! Mais à mesure qu'ils s'éloignent du port de Baie-Du-Butin, sa proie et lui, il sent avec joie que l'eau se purifie et s'éclaircit, lui laissant apercevoir... deux jambes vertes ornées d'ailerons et de grands pieds palmés... UN NAGA !!!!!!!
Il déteste ces bestioles stupides et veules, et, poussé par un élan de haine, il tente d'accélérer pour tuer cette horreur marine mais, étrangement, celle ci se cale sur son allure et accélère de la même façon.
<mais comment donc fait-elle? Je n'ai jamais vu de naga aussi fort, aussi endurant et aussi rapide? Pourquoi donc m'emmène-t-il au lieu de mattaquer?> pense Brouteur.
La colère cède le pas à la curiosité, mais aussi à la peur : les nagas ne sont pas intelligents, ils ne tendent pas de pièges et n'emportent pas les gens au fond de la mer. Ils attaquent en groupe, de façon sauvage et stupide, se font massacrer et si, d'aventure, l'un d'entre eux en réchappe, il s'enfuit comme un lâche. L'attitude de celui là n'est pas naturelle : elle a dû lui être soufflée par une autre créature... Une créature qui avait un plan précis... une créature intelligente.
Mais pendant qu'il se pose toutes ces questions, le naga continue d'avancer dans les profondeurs de l'océan, emportant le duide avec lui. Durant cette course éffrénée, Brouteur croise de nombreuses autres créatures : hydres marines, furies, requins... mais, loin de les attaquer, le naga et lui, comme le voudrait l'ordre naturel des choses, ces prédateurs des eaux profondes les regardent et les laissent avancer toujours plus loin...
A présent, Brouteur et le naga sont si loin sous la surface de l'océan qu'il y fait aussi sombre qu'une nuit sans lune et sans étoile. Si le tauren n'avait pas déjà perdu tout sens de l'orientation, il aurait suffi de cela pour qu'il le perdît définitivement. Il ne sait même plus pourquoi il s'accroche ainsi à la canne à pêche, il ne se demande même plus jusqu'où cette course allait durer. Il fait froid, noir, et, qui plus est, l'eau a un gout étrange, corrompu. Peu à peu, il semble au jeune druide que l'atmosphère (si l'on peut utiliser ce mot en parlant d'un environnement aquatique) s'éclaircit, qu'il y voit plus clair. Son impression ne tarde pas à se justifier : il voit à nouveau les palmes répugnantes du naga-bizarre.
Son coeur fait un bond dans sa poitrine : <peut-être qu'il est remonté à la surface? > espère Brouteur. Mais presque immédiatement, ses espoirs sont réduits à néant : il apercoit enfin la source de la lumière et constate qu'elle est placée sur le fond de l'océan qu'il apercoit à présent, loin en dessous de lui. Au fur et à mesure qu'il se rapproche de cette lumière aux tons verts et qu'il distingue de mieux en mieux ce qui l'entoure, il se rend compte qu'elle provient d'une pierre, placée à même la vase, et qu'un grand nombre de nagas et autres bêtes à palmes l'entourent et semblent la vénérer.
Lorsqu'il voit cette scène plus qu'étrange, Brouteur, réveillé par la lumière, tente de s'enfuir, mais ses machoires refusent de lâcher la canne et ses nageoires continuent de le propulser en avant. Enfin, le naga transperce la foule marine et se place, Brouteur toujours accroché à sa canne à pêche, face au plus laid et gigantesque naga qui ait jamais nagé dans les océans d'Azeroth. De sa tête ornée de piquants rouge sang émane une aura d'intelligence maligne, perverse et nauséabonde (oui, parfaitement, nauséabonde ! Ne contredisez jamais un conteur, il a toujours raison ! ). Cette créature prend alors la parole :
*s'adressant au naga-bizarre*
- Tu nous a ramené la proie que nous t'avions demandé? Es-tu sûr de ne t'être pas trompé?
Le naga, terrorisé, ne peut qu'aquiescer, paralysé d'effroi face à cette chose qu'il semble considérer comme son maître.
-Bien. Va joindre tes prière à celles des autres, répond la créature."
Se tournant vers Brouteur, elle reprend la parole : "Ainsi, tu es bien un représentant des ennemis d'Ulglash, mon maître? "
Brouteur se demande bien ce qui lui arrive. Il était venu à Baie-Du-Butin pour trouver un trésor, et voilà qu'un naga géant lui parlait d'un monstre de bonne femme, au fin fond de l'océan, au milieu d'une foule de créatures dont certaines passaient pour avoir disparu... Trop, beaucoup trop pour un druide pas trop doué, même pas fichu de prouver à un gnome que les taurens aussi savent pêcher...
"Mais de quoi parlez vous", tente-t-il de répondre, sauf que vu qu'il est toujours transformé, ça ressemble plutot à ça : "ggrrrrrroubl graaablub".
"Reprend ta forme originelle, druide, que je sache si tu es celui que je cherche ! Ne crains pas pour ta vie : tu ne mourras pas dans l'instant" (eh ouais, faut croire que les nagas géant ont la tchatche...)
Pas trop rassuré, notre héros reprend sa forme quand même et constate, surpris, qu'une bulle d'air le protège de l'eau et lui permet de respirer. Mais à peine les cornes ont-elles repoussé sur son front que la compagnie commence à chuchoter, trépigner et hurler. Alors là, brouteur est complètement paumé...
"Mais que se passe-t-il, à la fin? " demande-t-il.
"Puisque tu vas mourir, il est juste que tu saches à quelles fins ton sacrifice sera destiné, reprend le Naga géant. Je suis Iyiskaar, serviteur et représentant de mon maître, Ulglash. Ulglash fut, il y a des millénaires, le seigneur de ce monde autrefois presque entièrement marin. Mais, sur les quelques rochers qui dépassaient des flots, des créatures naquirent et fomentèrent une rebellion. A l'aide de la magie, ils repoussèrent peu à peu les flots, sans que mon maître ne le remarque, et ils finirent par déclarer la guerre à mon maître. Au bout d'une guerre qui dura des années, les créatures de la terre triomphèrent des serviteurs d'Ulglash, mais ne purent le vaincre. Ils le bannirent donc ailleurs par un portail, dans un endroit d'où il ne pourrait pas sortir et cachèrent le sceau qui fermait le portail quelque part, dans un glacier, au sommet d'une haute montagne. Mais les millénaires passant, nous, les nagas, retrouvèrent notre force, la montagne s'affaissa, la glacier fondit et nous conquîmes la plupart des points d'eau de la terre d'azeroth, à la recherceh du sceau légendaire. Le glacier aussi. Nous ramenâmes la pierre à l'endroit qu'elle n'aurait jamais dû quitter, c'est à dire ici même, dans l'océan qui vit naître Ulglash."
Iyiskaar nage plus près de la pierre et, ayant enlevé la vase qui s'était déposée dessus, il commence à lire les glyphes qui apparaissent à sa surface :
" Deux forces, autrefois, terrassèrent le puissant Ulglash, seigneur des eaux : la première fut la Terre, traîtresse qui le chassa d'Azeroth, et la seconde fut l'Equilibre, fils de la terre, qui imposa sa loi selon laquelle toute force maléfique s'oppose à une force bénéfique, empêchant ainsi le monde de tomber dans le chaos. Ces deux forces devront être sacrifiées sur le sceau qui enferma Ulglash pour qu'il revienne au monde, alliées dans le sang d'une même victime... Ici s'arrête la prophétie."
Après avoir entendu ces mots, Brouteur, qui ne faisait déjà pas le fier avant, est à présent totalement fou de terreur. Mais pour la première fois de sa vie, ce n'est pas pour lui qu'il a peur, mais pour Azeroth tout entier. Il repense à sa mère, qui l'attend quelque part dans les tarides, au druide qui fut son maître, un tauren au caractère irascible, qui lui en avait fait voir plus d'une, mais qui avait un coeur d'or. Il se rapelle Mesa de nuage rouge, le village de son enfance, Reflet de lune, celui où il avait appris à respecter le monde. Il pense aux gens de l'alliance, dont il était persuadé qu'un jour, ils finiraient par s'entendre avec les gars de la horde.
Les bonnes femmes de son village le menacaient souvent d'appeler le monstre Ulglash, lorsqu'il ne faisait pas ses corvées, où lorsqu'il piquait un bouquet à la tente pour aller le grignoter dans un coins... Qu'avaient-elles pu lui dire qui pourrait lui servir aujourd'hui? Quel détail? N'importe quoi pourvu que le monde qu'il aimait ne sombra pas dans le néant?
Interrompant Brouteur dans ses pensées, Iyiskaar reprend la parole :
"Pendant longtemps, nous cherchions quelle créature pouvait être le receptacle des pouvoirs de la terre et de l'équilibre... Nous pensions qu'il fallait tuer un chaman pour sacrifier symboliquement la terre, et d'un druide pour sacrifier l'équilibre. Mais comment faire pour qu'une même personne soit à la fois chaman et druide? Ce n'est que récemment que j'ai compris que les taurens, quels qu'ils soient, avaient tous en eux la puissance de celle qu'ils appellent la Terre-Mère.
A partir de là, n'importe quel tauren druide faisait l'affaire. J'ai donc envoyé Trthrris chercher un druide à baie-du-butin, après lui avoir expliqué que vous ne vous déplacez que rarement dans une protection magique repérable facilement pour un oeil exercé. Tu as été le premier druide qu'il ait trouvé, et tu seras celui qui fera revenir Ulglash de cet autre monde où il a été envoyé. Mais, ajoute le naga d'un air vicieux, que cela ne te chagrine pas : ta mort te rendras très célèbre et très apprécié au sein du peuple marin."
Le naga fait signe à l'un de ses frère dégénéré et celui-ci fait un pas en avant. Dans sa main palmée, il tient un long poignard à la lame sinueuse et piquetée de rouille. Iyiskaar s'en saisit et profère une série de sifflement stridents, repris par l'assemblée en transe.
Alors que quelques minutes auparavant, Brouteur aurait tout tenté pour sauver le monde, il serait allé jusqu'à se tuer lui-même s'il l'avait pu, pour qu'il soit impossible à Iyiskaar de le faire, il comprend soudain l'inanité de cet acte. Quelques secondes avant que le naga n'enfonce la pointe émoussée du kriss entre ses côtes, il se rend compte que le monde terrestre existe depuis trop longtemps pour être ainsi détruit. Après tout, le fond de l'océan n'est-il pas lui-même composé de terre? Quoi qu'il arrive, l'équilibre sera préservé et la Terre existera toujours. Dans un accès de foi et de confiance dans le monde lui-même, notre tauren réussit à trouver la force d'accepter sa mort, convaincu jusque dans chacune des fibres de son corps que sa mort ne servira pas la cause d'Ulglash.
Une grande douleur lui traverse la poitrine : Iyiskaar a frappé. Peut être que la créature a mal visé, peut être est-ce parce qu'elle avait envie que Brouteur se sente mourir, toujours est-il qu'il ne toucha pas le coeur. Immédiatement, la lumière verte du Sceau se teinte de pourpre, et la terre vaseuse du fond de la mer laisse échapper un grondement sourd, qui grandit à chaque seconde. L'eau vibre, et, depuis la surface, on pourrait même commencer à apercevoir de petites vagues à la surface de l'eau, loin au large e la côte.
Sentant sa vie d'échapper avec son sang (toujours rêvé de sire un truc dans ce genre là ^^), Brouteur s'adresse une dernière fois la parole à l'immonde naga qui lui adresse un sourire sadique barbelé de dents acérées :
"Tues moi, puisque ton maître te l'ordonne. Quant à moi, cela ne me fait ni chaud ni froid : je retournerai sous peu dans le sein de la Terre-Mère... La mort ne me fait... pas peur..."
Au moment même où le héros de cette histoire (oui, à présent, après une telle preuve de courage et d'abnégation, on peut l'appeler héros !) prononce ses dernières paroles, la terre et l'eau cessent de vibrer, et c'est la pierre qui se met à trembler. Sa lumière semble baisser peu à peu, tandis que le sceau grince et crisse de manière insupportable pour les nagas, qui enserrent leur tête de leurs pattes. Puis, pendant une seconde, on croirait que le monde a été détruit : le silence s'installe et la pierre cesse complètement d'éclairer cette scène infernale. Soudain, elle explose en des miliers de petits morceaux phosphorescents, acérés comme des faux, qui se plantent chacun, qui dans la poitrine, qui dans la tête, qui dans le dos d'un naga.
L'un de ces éclats, le plus gros, vint se planter dans la poitrine d'Iyiskaar. Il venait de la face cachée de la Pierre, celle qui était contre la terre. Sur ce morceau de pierre, Brouteur put lire, juste avant de rendre son dernier soupir : "... ictime non consentante". Il sut alors que sa confiance dans la force qu'il avait toujours servi était justifiée, et il mourut avec le sourire aux lèvres : le Sceau avait refusé l'offrande d'Iyiskaar et avait explosé, privant les nagas d'une seconde chance.
Ainsi se termine l'histoire (un peu longue, je vous l'accorde et j'espère que vous me pardonnerez) de Brouteur, le Tauren qui, sût sauvegarder l'équilibre du monde en contrebalançant, par sa foi et sa confiance dans l'Equilibre, la haine sans borne qu'éprouvait Iyiskaar et les siens à l'égard de la Terre et du Bien.
PS : au départ, Ulglash devait s'appeler "Ktuhlu" et Iyiskaar devait s'appeler "le chaos rampant", mais je me suis dit que les amateurs risquaient de voir la référence
Invité- Invité
Re: Concours de la meilleure histoire
"Ah toi, je ne vais pas te laisser filer !!"
Le pêcheur s'accroche à sa canne comme un nain à une chope de bière et commence à mouliner pour ramener sa prise, sous le regard médusé du gnome. Mais la créature à l'autre bout de la ligne se débat, quelle qu'elle soit, si bien que sans y prendre garde, le pêcheur commence à glisser vers le bord de la jetée.
Soudain, il glisse, et n'ayant que le temps de prendre sa respiration, il choit lourdement dans l'eau et commence à plonger vers le fond de la baie, entraîné par sa prise.
Hébété pendant de longues secondes notre héros (hum…) secoue la tête et raffermit sa prise sur le manche de sa canne, ne réalisant pas qu’à s’entêter de la sorte, il risque de finir noyé. Pour une fois que l’aventure frappe à sa porte, il ne va pas la mettre dehors !
Il réalise alors qu’il fait très sombre, à tel point que cela ne peut plus être dû à la simple profondeur : ce qui le traîne vient de pénétrer un réseau de galeries sous-marines dont l’entrée est située sous Baie du Butin. Comprenant soudain le sort funeste qui l’attend s’il ne fait rien, il lâche sa canne à pêche et tente de remonter, ce qui a pour effet immédiat de lui fracasser le crâne contre la voûte pierreuse de la grotte, lui faisant perdre quelques précieuses secondes. Se reprenant, il continue d’avancer, et alors qu’il commence à désespérer, sa tête crève la surface et il s’échoue sur un îlot rocheux, crachant ses poumons et tentant vainement de reprendre son souffle.
Peut-être est il donc temps, pendant que notre héros récupère, de faire plus ample connaissance avec lui : son nom est en réalité Drupoil, et c’est un jeune Tauren de 25 ans qui exerce la noble profession de guerrier. Ou du moins qui l’exerçait, puisque depuis la dernière invasion de la légion ardente, les conflits majeurs se font plutôt rares en Kalimdor, et avouons le, tuer des zevrhas et des Hurans à longueur de journées, ça finit par lasser un guerrier de sa trempe. C’est pourquoi il est peu à peu devenu un simple mercenaire, mettant ses haches au service du plus offrant ou, comme aujourd’hui, se mettant à la recherche d’un fabuleux trésor sur la foi d’une simple rumeur. Lorsqu’il n’a aucun contrat à effectuer, il se consacre à ses deux hobbies : le minage et l’ingénierie. Mais revenons au présent et voyons plutôt comment il s’en sort.
Ayant finalement réussi à reprendre ses esprits, Drupoil redresse la tête et regarde autour de lui ; il se trouve désormais à l’extrémité nord d’une caverne sous-marine de dimensions colossales : la voûte se situe a près de quarante pieds et la pâle lumière de quelques algues luminescentes ne lui permet pas de distinguer la paroi opposée. De nombreux îlots, tels que celui sur lequel il se trouve, affleurent à la surface et des stalactites visiblement plusieurs fois centenaires sont accrochés au dessus de sa tête.
Brusquement, il s’accroupit : il vient de voir quelque chose bouger le long du mur ouest de la grotte. Plissant les yeux et commençant à s’habituer à l’obscurité, il finit par distinguer les contours d’une créature proprement gigantesque. Un corps vaguement cylindrique pourvu d’une longue queue en forme de fouet à une extrémité, et d’un cou interminable à l’autre, qui soutient une tête pourvue de mâchoires capable de gober un Tauren adulte. Ajoutez à cela de puissantes pattes griffues aptes à déchirer un kodo comme une feuille de papier, ainsi que des yeux reptiliens dans lesquels ne brillent aucune intelligence si ce n’est celle du prédateur dont le seul soucis est de savoir quelle créature il va dévorer aujourd’hui et vous aurez un tableau assez fidèle de ce qui semble être un dragon aquatique, si ce n’est que celui-ci mesure la bagatelle de cent vingt pieds de long, et qu’on ne croise jamais ses semblables si loin au sud. Ah, et n’oublions pas la canne à pêche accrochée à la queue du monstre, sans laquelle rien de tout ceci n’aurait lieu.
Ayant à peine le temps de se remettre de sa (stu)peur, Drupoil sent sa fourrure se hérisser lorsque la créature, qui a posé sa tête sur la berge située à l’ouest, ouvre la gueule, laissant apparaître une rangée de dents que Mannoroth lui-même n’aurait pas méprisé. Encore plus étonnant : une procession d’une vingtaine de trolls émerge alors de l’intérieur du monstre. Leur vêtements indique une richesse certaine, et beaucoup sont couturés de cicatrices laissant imaginer de terribles batailles.
« Etonnant moyen de transport… Je me demande si ça consomme beaucoup… Non, la question ne se pose pas : oui, ça consomme beaucoup, et ça n’aurait sûrement rien contre le fait d’ajouter un Tauren à son menu. Je ferais mieux de filer d’ici et vite ! »
Profitant de se que la créature lui tourne encore le dos, Drupoil se laisse glisser doucement dans l’eau et commence à nager vers l’est, en direction de l’îlot le plus proche, lorsque soudain, le dragon replonge sous l’eau, et donnant tort à ses craintes, repart par où il est arrivé. Soulagé, Drupoil décide alors de rebrousser chemin et de suivre les trolls par le boyau dans lequel ils se sont engagés, bien décidé à connaître le fin mot de cette histoire de fous. Marchant prudemment, il finit par arriver au bout du couloir qui débouche sur une corniche bordée d’un rambarde de pierre, situé en hauteur d’une salle à l’architecture étonnement complexe : il s’agit d’un hémicycle dont l’aspect est comparable à l’arène des Gurubashi. De nombreuses torches sont accrochées aux murs, ainsi que de lourdes tentures représentant des symboles inconnus.
En comptant les nouveaux arrivants, une centaine de trolls ont pris place. L’un d’eux s’avance alors sur la tribune, et prend la parole, tandis que Drupoil s’accroupit derrière la rambarde et tend l’oreille pour ne pas perdre un mot.
« SILENCE !! Maintenant que nos frères de Quel’Thalas sont arrivés, nous allons pouvoir commencer. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, je me nomme Feartooth, et je suis un des derniers vrais chamans Gurubashi. Si je vous ai tous convoqué ici, c’est parce qu’il est temps que la civilisation Troll relève la tête ! Depuis trop longtemps, nos frères de Zul Gurub ont à subir les incessants raids des humains, depuis trop longtemps les membres de l’Alliance tentent de piller les merveilles d’Attal Hakkar !! Aujourd’hui doit être scellée la clé de notre avenir !! Aujourd’hui, faisant table rase du passé, les Gurubashi et les Amani doivent s’allier pour faire renaître la grandeur de notre passée !! Depuis que ces maudits elfes nous ont chassé de nos terres ancestrales, nous ne faisons que dégénérer, nous perdant dans de ridicules guerres intestines qui nous affaiblissent, pendant que des gnomes, des humains, des elfes et mêmes des gobelins, ces créatures ridicules, prennent possession de nos territoires ! Tout cela va cesser ce soir même, et nous reprendront par la force ce qui nous a été dérobé par la ruse, et le sang de nos ennemis lavera la souillure qu’ils ont apportée sur nos sols sacrés !! Car je vous l’annonce, mes amis, j’ai trouvé le moyen de faire revenir Hakkar le sanguinaire en Azeroth, pour la plus grande gloire de la nation Troll !! »
Un autre troll se lève et commence à crier :
« Folie !! Hakkar doit rester banni à jamais de notre monde !! La prophétie dit que lorsqu’il reviendra en Azeroth, ce sera pour le consumer entièrement ! Quelle gloire en retireront nous ?
_ Qui es tu donc, toi qui ose discuter ma parole ?
_ Je suis Zal’Jin, éclairé de Quel’Thalas, et je te le dis Feartooth : si tu t’entête dans ton inconscience, je devrais prévenir notre haut conseil et nous t’empêcherons d’accomplir cette infamie !!
_ Comment oses tu me parler de la sorte ? A moi qui suit l’élue d’Hakkar !! Es tu un de ces trolls blasphémateurs qui osèrent s’élever contre lui jadis ? Contemple la puissance de ton maître et embrasse ta propre destruction !! »
Saisissant son médaillon, Feartooth se met à incanter à voix basse, tandis que Zal’Jin semble invoquer un bouclier autour de lui. Soudain, un éclair d’un vert malsain fuse du médaillon, et se jouant des protections de l’éclairé, transforme celui-ci en un tas de cendre en moins de temps qu’il en faut à un Tauren pour manger un steak de zevrhas.
« Et ceci n’est qu’une parcelle infime du pouvoir qui sera nôtre lorsque Hakkar sera parmi nous !! Alors, mes frères, êtes vous avec moi ? »
« Là, ça sent vraiment mauvais » se dit Drupoil tandis que résonnent les acclamations des trolls. « Il faut que je trouve un moyen d’empêcher ça… ben voyons !! Je n’ai qu’à occire une centaine de trolls dotés de pouvoirs redoutables, empêcher un dieu destructeur de revenir sur Azeroth pour en faire son casse croûte, trouver une sortie pour remonter jusqu’à la surface, mais sans me faire déchiqueter par un dragon aquatique beaucoup trop gros pour être honnête et qui de toute façon n’a rien à faire ici, et tout ça avant que ce fichu gnome ait réussi à pêcher tous les trésors de la baie… Hehe, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé »
Un large sourire sur le visage, Drupoil sent la fièvre du combat l’envahir de nouveau, et se saisit des ses haches, pendues à ses hanches. Il jette un coup d’œil prudent par-dessus la rambarde pour observer ce qui se passe. En ayant visiblement assez de crier, Feartooth rassemble les trolls autour de lui et semble leur expliquer quelque chose, mais pas suffisamment fort pour que notre héros puisse entendre quoi que ce soit. Puis, après quelques minutes, ils s’en vont tous par un vouloir situé en contrebas, sauf un qui reste, visiblement pour récupérer les cendres de son camarade. D’un bond, Drupoil saute par-dessus la rambarde, atterrit lourdement derrière le troll retardataire et avant même qu’il ait le temps de se retourner, le décapite d’un puissant revers. Il entreprend ensuite de fouiller la créature, mais il ne découvre rien qui pourrait l’aider à se sortir de cette épineuse situation.
« Réfléchi Drupoil… Il faut que j’en sache plus… Si j’arrive à savoir comment il compte invoquer l’autre sale bestiole, peut-être que je pourrais les en empêcher. »
Drupoil déparasse le troll de sa robe, l’enfile tant bien que mal, et rabat la capuche devant son visage, espérant ainsi faire illusion (on peut ici noter que la réflexion n’est pas le fort des guerriers ; en effet, n’importe qui aurait pu se rendre compte que se mêler à des trolls sanguinaires, en étant vaguement déguisé en l’un d’eux, et sans avoir la moindre idée de ce qui se passerait ensuite ne constitue pas un plan digne de ce nom). Puis il s’engage dans l’ouverture par laquelle les trolls ont disparus, et en peu de temps, arrive dans une autre salle dont les dimensions réduisent la salle précédente à une vulgaire maison de poupées. Les trolls sont maintenant rassemblés autour d’un pentacle tracé à même la pierre avec ce qui semble être du sang et au centre duquel ce trouve Feartooth. Prenant garde de ne pas se faire remarquer, Drupoil s’avance vers le cercle et écoute les paroles des sorciers troll :
« Ash nazg durbatûlûk, ash azg gimpatul, ash nazg thrakatûlûk, ash brûzum ishi krimpatul »
Si vous non plus vous n’entendez rien à la science des arcanes, vous comprendrez que notre jeune Tauren ne savais absolument pas ce qu’était ce charabia, et vous l’en excuserez.
« Mouais… Rien à faire de ce côté-là, je ne vois pas comment je pourrais faire quoi que ce soit, je n’ai même aucune idée de ce qu’ils fabriquent. »
Cherchant l’inspiration, il examine la salle et fini par voir, exactement au dessus du pentacle, une stalactite absolument gigantesque.
« Hum, si elle tombait, elle provoquerait sûrement des dégâts considérables sur mes nouveaux amis… dommage qu’elle ait l’air si solidement accroché. Et si on lui donnait un petit coup de main ? »
Se retirant dans la première salle, et mettant à profit ses compétences en ingénierie, il fabrique une demi-douzaine de bâtons de dynamite en moins de temps qu’il n’en faut à un gnome pour faire exploser un laboratoire. Puis, revenant dans la deuxième salle, il entreprend d’escalader la paroi, et une fois arrivé au sommet de la grotte, de se rendre jusqu’à la base de la stalactite. Une fois ceci fait, il dépose la dynamite, allume la mèche, et se rend soudain compte du défaut de son plan (que vous aviez déjà remarqué, j’en suis sûr)
Lâchant un juron à faire frémir un orc, il se laisse tomber en plein milieu du pentacle, manquant écraser le chaman gurubashi, qui se met alors à hurler des imprécations dans un langage étrange en se saisissant de son médaillon. Sentant sa fin arriver, Drupoil n’a que le temps de se jeter sur Feartooth avant que la dynamite n’explose et plonge la grotte dans le chaos.
*Quelque part près de Baie du butin*
« Hehe, si je continue à si bien pêcher, je ne vais pas tarder à devenir le gnome le plus riche de Baie du Butin. Hé la, que se passe-t-il ? »
Un grand remous se produit soudain dans l’eau et la tête d’un monstre gigantesque et hideux émerge soudain et se dresse au dessus du gnome terrifié. Mais sans manifester aucune agressivité, le monstre pose sa mâchoire sur la berge et ouvre largement la gueule, manquant faire s’évanouir le petit être.
C’est alors qu’un Tauren sort en sifflotant du monstre, tenant un certain médaillon. Avisant le tas de poisson du gnome, il s’écrie :
« Comme c’est gentil à vous ! *se tournant vers le monstre* Vas y, régale toi ! »
Et hop, en un coup de langue, plus de poisson ! Drupoil (j’espère que vous l’aviez deviné) se tourne vers le gnome et lui dit en souriant de toutes ses dents :
« Cela ne vous dérange pas, n’est ce pas ?
_N…non, bi…bien sur que non, messire…
_Messire ? Je t’ai connu moins courtois ! Allez, fiche le camp avant que je ne décide que ma créature a encore faim ! »
Le gnome détalant sans demander son reste, Drupoil éclate de rire, puis ordonne au monstre de retourner dans l’océan.
Une petite explication est peut-être nécessaire : lorsque la grotte s’est effondrée, Drupoil eu le réflexe d’arracher le médaillon du chaman, et si on ne sait pas si celui-ci aurait réussi à invoquer Hakkar, il est vrai que ce médaillon possédait de grands pouvoirs, puisqu’ils lui ont permis de survire à l’explosion, et également de commander la bête pour pouvoir revenir à Baie du Butin.
Aujourd’hui, Drupoil vit paisiblement dans les vastes plaines de Mulgore, ses nouveaux pouvoirs lui ayant permis d’amasser une confortable fortune. Il s’est acheté une petite ferme, à épousé une Tauren rencontrée aux grand bal de Thunderbluff et élève ses deux enfants en leur inculquant les valeurs de son peuple, et il n’a plus jamais touché une seule canne à pêche.
Amis qui lisez ces lignes et qui rêvez d’aventure, ne désespérez pas, elle est parfois là où on s’y attend le moins, peut-être au bout du fil.
Le pêcheur s'accroche à sa canne comme un nain à une chope de bière et commence à mouliner pour ramener sa prise, sous le regard médusé du gnome. Mais la créature à l'autre bout de la ligne se débat, quelle qu'elle soit, si bien que sans y prendre garde, le pêcheur commence à glisser vers le bord de la jetée.
Soudain, il glisse, et n'ayant que le temps de prendre sa respiration, il choit lourdement dans l'eau et commence à plonger vers le fond de la baie, entraîné par sa prise.
Hébété pendant de longues secondes notre héros (hum…) secoue la tête et raffermit sa prise sur le manche de sa canne, ne réalisant pas qu’à s’entêter de la sorte, il risque de finir noyé. Pour une fois que l’aventure frappe à sa porte, il ne va pas la mettre dehors !
Il réalise alors qu’il fait très sombre, à tel point que cela ne peut plus être dû à la simple profondeur : ce qui le traîne vient de pénétrer un réseau de galeries sous-marines dont l’entrée est située sous Baie du Butin. Comprenant soudain le sort funeste qui l’attend s’il ne fait rien, il lâche sa canne à pêche et tente de remonter, ce qui a pour effet immédiat de lui fracasser le crâne contre la voûte pierreuse de la grotte, lui faisant perdre quelques précieuses secondes. Se reprenant, il continue d’avancer, et alors qu’il commence à désespérer, sa tête crève la surface et il s’échoue sur un îlot rocheux, crachant ses poumons et tentant vainement de reprendre son souffle.
Peut-être est il donc temps, pendant que notre héros récupère, de faire plus ample connaissance avec lui : son nom est en réalité Drupoil, et c’est un jeune Tauren de 25 ans qui exerce la noble profession de guerrier. Ou du moins qui l’exerçait, puisque depuis la dernière invasion de la légion ardente, les conflits majeurs se font plutôt rares en Kalimdor, et avouons le, tuer des zevrhas et des Hurans à longueur de journées, ça finit par lasser un guerrier de sa trempe. C’est pourquoi il est peu à peu devenu un simple mercenaire, mettant ses haches au service du plus offrant ou, comme aujourd’hui, se mettant à la recherche d’un fabuleux trésor sur la foi d’une simple rumeur. Lorsqu’il n’a aucun contrat à effectuer, il se consacre à ses deux hobbies : le minage et l’ingénierie. Mais revenons au présent et voyons plutôt comment il s’en sort.
Ayant finalement réussi à reprendre ses esprits, Drupoil redresse la tête et regarde autour de lui ; il se trouve désormais à l’extrémité nord d’une caverne sous-marine de dimensions colossales : la voûte se situe a près de quarante pieds et la pâle lumière de quelques algues luminescentes ne lui permet pas de distinguer la paroi opposée. De nombreux îlots, tels que celui sur lequel il se trouve, affleurent à la surface et des stalactites visiblement plusieurs fois centenaires sont accrochés au dessus de sa tête.
Brusquement, il s’accroupit : il vient de voir quelque chose bouger le long du mur ouest de la grotte. Plissant les yeux et commençant à s’habituer à l’obscurité, il finit par distinguer les contours d’une créature proprement gigantesque. Un corps vaguement cylindrique pourvu d’une longue queue en forme de fouet à une extrémité, et d’un cou interminable à l’autre, qui soutient une tête pourvue de mâchoires capable de gober un Tauren adulte. Ajoutez à cela de puissantes pattes griffues aptes à déchirer un kodo comme une feuille de papier, ainsi que des yeux reptiliens dans lesquels ne brillent aucune intelligence si ce n’est celle du prédateur dont le seul soucis est de savoir quelle créature il va dévorer aujourd’hui et vous aurez un tableau assez fidèle de ce qui semble être un dragon aquatique, si ce n’est que celui-ci mesure la bagatelle de cent vingt pieds de long, et qu’on ne croise jamais ses semblables si loin au sud. Ah, et n’oublions pas la canne à pêche accrochée à la queue du monstre, sans laquelle rien de tout ceci n’aurait lieu.
Ayant à peine le temps de se remettre de sa (stu)peur, Drupoil sent sa fourrure se hérisser lorsque la créature, qui a posé sa tête sur la berge située à l’ouest, ouvre la gueule, laissant apparaître une rangée de dents que Mannoroth lui-même n’aurait pas méprisé. Encore plus étonnant : une procession d’une vingtaine de trolls émerge alors de l’intérieur du monstre. Leur vêtements indique une richesse certaine, et beaucoup sont couturés de cicatrices laissant imaginer de terribles batailles.
« Etonnant moyen de transport… Je me demande si ça consomme beaucoup… Non, la question ne se pose pas : oui, ça consomme beaucoup, et ça n’aurait sûrement rien contre le fait d’ajouter un Tauren à son menu. Je ferais mieux de filer d’ici et vite ! »
Profitant de se que la créature lui tourne encore le dos, Drupoil se laisse glisser doucement dans l’eau et commence à nager vers l’est, en direction de l’îlot le plus proche, lorsque soudain, le dragon replonge sous l’eau, et donnant tort à ses craintes, repart par où il est arrivé. Soulagé, Drupoil décide alors de rebrousser chemin et de suivre les trolls par le boyau dans lequel ils se sont engagés, bien décidé à connaître le fin mot de cette histoire de fous. Marchant prudemment, il finit par arriver au bout du couloir qui débouche sur une corniche bordée d’un rambarde de pierre, situé en hauteur d’une salle à l’architecture étonnement complexe : il s’agit d’un hémicycle dont l’aspect est comparable à l’arène des Gurubashi. De nombreuses torches sont accrochées aux murs, ainsi que de lourdes tentures représentant des symboles inconnus.
En comptant les nouveaux arrivants, une centaine de trolls ont pris place. L’un d’eux s’avance alors sur la tribune, et prend la parole, tandis que Drupoil s’accroupit derrière la rambarde et tend l’oreille pour ne pas perdre un mot.
« SILENCE !! Maintenant que nos frères de Quel’Thalas sont arrivés, nous allons pouvoir commencer. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, je me nomme Feartooth, et je suis un des derniers vrais chamans Gurubashi. Si je vous ai tous convoqué ici, c’est parce qu’il est temps que la civilisation Troll relève la tête ! Depuis trop longtemps, nos frères de Zul Gurub ont à subir les incessants raids des humains, depuis trop longtemps les membres de l’Alliance tentent de piller les merveilles d’Attal Hakkar !! Aujourd’hui doit être scellée la clé de notre avenir !! Aujourd’hui, faisant table rase du passé, les Gurubashi et les Amani doivent s’allier pour faire renaître la grandeur de notre passée !! Depuis que ces maudits elfes nous ont chassé de nos terres ancestrales, nous ne faisons que dégénérer, nous perdant dans de ridicules guerres intestines qui nous affaiblissent, pendant que des gnomes, des humains, des elfes et mêmes des gobelins, ces créatures ridicules, prennent possession de nos territoires ! Tout cela va cesser ce soir même, et nous reprendront par la force ce qui nous a été dérobé par la ruse, et le sang de nos ennemis lavera la souillure qu’ils ont apportée sur nos sols sacrés !! Car je vous l’annonce, mes amis, j’ai trouvé le moyen de faire revenir Hakkar le sanguinaire en Azeroth, pour la plus grande gloire de la nation Troll !! »
Un autre troll se lève et commence à crier :
« Folie !! Hakkar doit rester banni à jamais de notre monde !! La prophétie dit que lorsqu’il reviendra en Azeroth, ce sera pour le consumer entièrement ! Quelle gloire en retireront nous ?
_ Qui es tu donc, toi qui ose discuter ma parole ?
_ Je suis Zal’Jin, éclairé de Quel’Thalas, et je te le dis Feartooth : si tu t’entête dans ton inconscience, je devrais prévenir notre haut conseil et nous t’empêcherons d’accomplir cette infamie !!
_ Comment oses tu me parler de la sorte ? A moi qui suit l’élue d’Hakkar !! Es tu un de ces trolls blasphémateurs qui osèrent s’élever contre lui jadis ? Contemple la puissance de ton maître et embrasse ta propre destruction !! »
Saisissant son médaillon, Feartooth se met à incanter à voix basse, tandis que Zal’Jin semble invoquer un bouclier autour de lui. Soudain, un éclair d’un vert malsain fuse du médaillon, et se jouant des protections de l’éclairé, transforme celui-ci en un tas de cendre en moins de temps qu’il en faut à un Tauren pour manger un steak de zevrhas.
« Et ceci n’est qu’une parcelle infime du pouvoir qui sera nôtre lorsque Hakkar sera parmi nous !! Alors, mes frères, êtes vous avec moi ? »
« Là, ça sent vraiment mauvais » se dit Drupoil tandis que résonnent les acclamations des trolls. « Il faut que je trouve un moyen d’empêcher ça… ben voyons !! Je n’ai qu’à occire une centaine de trolls dotés de pouvoirs redoutables, empêcher un dieu destructeur de revenir sur Azeroth pour en faire son casse croûte, trouver une sortie pour remonter jusqu’à la surface, mais sans me faire déchiqueter par un dragon aquatique beaucoup trop gros pour être honnête et qui de toute façon n’a rien à faire ici, et tout ça avant que ce fichu gnome ait réussi à pêcher tous les trésors de la baie… Hehe, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé »
Un large sourire sur le visage, Drupoil sent la fièvre du combat l’envahir de nouveau, et se saisit des ses haches, pendues à ses hanches. Il jette un coup d’œil prudent par-dessus la rambarde pour observer ce qui se passe. En ayant visiblement assez de crier, Feartooth rassemble les trolls autour de lui et semble leur expliquer quelque chose, mais pas suffisamment fort pour que notre héros puisse entendre quoi que ce soit. Puis, après quelques minutes, ils s’en vont tous par un vouloir situé en contrebas, sauf un qui reste, visiblement pour récupérer les cendres de son camarade. D’un bond, Drupoil saute par-dessus la rambarde, atterrit lourdement derrière le troll retardataire et avant même qu’il ait le temps de se retourner, le décapite d’un puissant revers. Il entreprend ensuite de fouiller la créature, mais il ne découvre rien qui pourrait l’aider à se sortir de cette épineuse situation.
« Réfléchi Drupoil… Il faut que j’en sache plus… Si j’arrive à savoir comment il compte invoquer l’autre sale bestiole, peut-être que je pourrais les en empêcher. »
Drupoil déparasse le troll de sa robe, l’enfile tant bien que mal, et rabat la capuche devant son visage, espérant ainsi faire illusion (on peut ici noter que la réflexion n’est pas le fort des guerriers ; en effet, n’importe qui aurait pu se rendre compte que se mêler à des trolls sanguinaires, en étant vaguement déguisé en l’un d’eux, et sans avoir la moindre idée de ce qui se passerait ensuite ne constitue pas un plan digne de ce nom). Puis il s’engage dans l’ouverture par laquelle les trolls ont disparus, et en peu de temps, arrive dans une autre salle dont les dimensions réduisent la salle précédente à une vulgaire maison de poupées. Les trolls sont maintenant rassemblés autour d’un pentacle tracé à même la pierre avec ce qui semble être du sang et au centre duquel ce trouve Feartooth. Prenant garde de ne pas se faire remarquer, Drupoil s’avance vers le cercle et écoute les paroles des sorciers troll :
« Ash nazg durbatûlûk, ash azg gimpatul, ash nazg thrakatûlûk, ash brûzum ishi krimpatul »
Si vous non plus vous n’entendez rien à la science des arcanes, vous comprendrez que notre jeune Tauren ne savais absolument pas ce qu’était ce charabia, et vous l’en excuserez.
« Mouais… Rien à faire de ce côté-là, je ne vois pas comment je pourrais faire quoi que ce soit, je n’ai même aucune idée de ce qu’ils fabriquent. »
Cherchant l’inspiration, il examine la salle et fini par voir, exactement au dessus du pentacle, une stalactite absolument gigantesque.
« Hum, si elle tombait, elle provoquerait sûrement des dégâts considérables sur mes nouveaux amis… dommage qu’elle ait l’air si solidement accroché. Et si on lui donnait un petit coup de main ? »
Se retirant dans la première salle, et mettant à profit ses compétences en ingénierie, il fabrique une demi-douzaine de bâtons de dynamite en moins de temps qu’il n’en faut à un gnome pour faire exploser un laboratoire. Puis, revenant dans la deuxième salle, il entreprend d’escalader la paroi, et une fois arrivé au sommet de la grotte, de se rendre jusqu’à la base de la stalactite. Une fois ceci fait, il dépose la dynamite, allume la mèche, et se rend soudain compte du défaut de son plan (que vous aviez déjà remarqué, j’en suis sûr)
Lâchant un juron à faire frémir un orc, il se laisse tomber en plein milieu du pentacle, manquant écraser le chaman gurubashi, qui se met alors à hurler des imprécations dans un langage étrange en se saisissant de son médaillon. Sentant sa fin arriver, Drupoil n’a que le temps de se jeter sur Feartooth avant que la dynamite n’explose et plonge la grotte dans le chaos.
*Quelque part près de Baie du butin*
« Hehe, si je continue à si bien pêcher, je ne vais pas tarder à devenir le gnome le plus riche de Baie du Butin. Hé la, que se passe-t-il ? »
Un grand remous se produit soudain dans l’eau et la tête d’un monstre gigantesque et hideux émerge soudain et se dresse au dessus du gnome terrifié. Mais sans manifester aucune agressivité, le monstre pose sa mâchoire sur la berge et ouvre largement la gueule, manquant faire s’évanouir le petit être.
C’est alors qu’un Tauren sort en sifflotant du monstre, tenant un certain médaillon. Avisant le tas de poisson du gnome, il s’écrie :
« Comme c’est gentil à vous ! *se tournant vers le monstre* Vas y, régale toi ! »
Et hop, en un coup de langue, plus de poisson ! Drupoil (j’espère que vous l’aviez deviné) se tourne vers le gnome et lui dit en souriant de toutes ses dents :
« Cela ne vous dérange pas, n’est ce pas ?
_N…non, bi…bien sur que non, messire…
_Messire ? Je t’ai connu moins courtois ! Allez, fiche le camp avant que je ne décide que ma créature a encore faim ! »
Le gnome détalant sans demander son reste, Drupoil éclate de rire, puis ordonne au monstre de retourner dans l’océan.
Une petite explication est peut-être nécessaire : lorsque la grotte s’est effondrée, Drupoil eu le réflexe d’arracher le médaillon du chaman, et si on ne sait pas si celui-ci aurait réussi à invoquer Hakkar, il est vrai que ce médaillon possédait de grands pouvoirs, puisqu’ils lui ont permis de survire à l’explosion, et également de commander la bête pour pouvoir revenir à Baie du Butin.
Aujourd’hui, Drupoil vit paisiblement dans les vastes plaines de Mulgore, ses nouveaux pouvoirs lui ayant permis d’amasser une confortable fortune. Il s’est acheté une petite ferme, à épousé une Tauren rencontrée aux grand bal de Thunderbluff et élève ses deux enfants en leur inculquant les valeurs de son peuple, et il n’a plus jamais touché une seule canne à pêche.
Amis qui lisez ces lignes et qui rêvez d’aventure, ne désespérez pas, elle est parfois là où on s’y attend le moins, peut-être au bout du fil.
BigHorn- Lieutenant général Briznuk
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Date d'inscription : 17/03/2006
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